Ste_Barbe

La Ste Barbe

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Le 4 décembre est le jour pour planter les germes de blé de la précédente moisson. Dans cette tradition datant des Romains, ces pousses apporteront l'abondance pour l'année à venir. Mais elle est aussi la Patronne des Pompiers !
La légende
Les blés de la Sainte-Barbe font partie des traditions provençales issues d'un héritage païen antique ou préhistorique et reprises pour les fêtes de Noël.

À l'origine, à l'époque romaine, on craignait le déclin du jour à chaque diminution saisonnière de la durée de la journée, au point qu'on redoutait également que la terre nourricière ne reparte pas au printemps et ait "oublié " comment germer à nouveau. L'observation fit bien sûr remarquer qu'aux alentours de la mi-décembre, les jours recommençaient à augmenter, et on en profita pour mettre à germer dans des jattes des graines de diverses variétés, lesquelles, une fois germées, étaient disposées à l'entrée des champs comme pour inciter la terre à se régénérer.

L'Église catholique a repris à son tour cette ancienne tradition.

sources : Wikipédia
ble-de-ste-barbe
Une tradition Provençale
Le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe, il est de tradition de semer, dans trois coupelles, des grains de blé de la récolte précédente, réservés pour les semailles de la prochaine saison, afin de les faire germer. L'usage des lentilles et des pois-chiches est aussi admis. 
La coutume populaire y appose l'adage « Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn ! » : Quand le blé va bien, tout va bien ! (Blé bien germé, c'est la prospérité pour toute l'année). 

Ces coupelles, représentant la Sainte Trinité, font ensuite partie de la décoration de la table de Noël, au soir du 24 décembre, lors du de la veillée de Noël. Le 25 décembre, la maîtresse de maison orne ces blés de rubans jaune et rouge. 
À compter du 26 décembre, les coupelles sont disposées près de la crèche, et jusqu'à l'Épiphanie. 
Les blés sont enfin plantés en pleine terre.
Mais qui est Ste Barbe ?
Originaire d’Orient au milieu du IIIe siècle, Barbara est la fille unique de Dioscore. Elle est d’une grande beauté, elle reçoit beaucoup de demandes en mariage de puissants seigneurs mais elle refuse de se marier. Son père l’enferme alors dans une tour d’un grand luxe, où elle vivra à l’écart des hommes. Pendant l’absence de son père, convoqué par l’Empereur, le Christ se révèle à elle.

Elle se convertit au Christianisme. Sa conversion est matérialisée par la troisième fenêtre qu’elle fait percer dans la tour, symbolisant la Trinité. La colère de son père sera terrible. Il brandit son épée et la poursuit dans la ville. Elle arrive à se cacher mais un berger la dénonce. Il la saisit par les cheveux, la traîne jusqu’à la ville et l’enferme dans un donjon. Le lendemain, il la conduit devant le juge Marcien.
Elle refuse d’abjurer la religion chrétienne. Le juge la condamne aux pires tortures sous le regard de son père. On lui arrache les seins avec des peignes de fer, la brûle avec des lames rougies puis elle est fouettée. Mais, par la grâce de Dieu, elle ne ressent pas la douleur. Enfin, elle est promenée nue à travers le pays, tirée par un cheval. Elle implore Dieu et un ange vient cacher sa nudité. Elle refuse toujours d’abjurer alors son père la décapite. Aussitôt, il est frappé par la foudre et réduit en poussière.
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La richesse des légendes entourant le martyre de Sainte Barbe a suscité diverses croyances et pratiques : les mineurs d’abord mais aussi les artificiers, les salpêtriers, les fondeurs, les couleuvriers, les arquebusiers et bien sûr les pompiers se sont mis sous sa protection. Tous les métiers en rapport avec la foudre et le feu se tournent vers celle-ci mais aussi les fourreurs, les pelletiers et les chapeliers ! Et bien d’autres encore ayant un lien plus ou moins lointain avec la légende de la Sainte Patronne.

Saint Barbe protège de la « mâle-mort » c'est-à-dire la mort sans avoir reçu les derniers sacrements, ce qui interdisait aux fidèles d’être enterrés en chrétiens au Moyen-âge.
Ste Barbe, la Patronne des pompiers
Saint Barbe protège de la « mâle-mort » c'est-à-dire la mort sans avoir reçu les derniers sacrements, ce qui interdisait aux fidèles d'être enterrés en chrétiens au Moyen-âge. Ainsi, les patronages de Sainte Barbe les plus connus furent ceux des mineurs, des canonniers et des pompiers
La fête de la Sainte Barbe chez les pompiers se généralise sous la Troisième République : cérémonie religieuse, banquet et bal étaient de mise. La dimension festive se retrouve dans le faste des menus gargantuesques. 
La fête peut être à l’initiative de la municipalité ou bien des pompiers eux-mêmes.

Sources : lespompiers.fr
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